1. Avant la plantation :
Une analyse physico-chimique du sol est nécessaire
pour connaître sa fertilité. En cas de déficience (généralement le cas pour P2O5
et K2O), on apporte les éléments déficitaires en fumure de fond.
Vu la mauvaise mobilité de ces deux éléments dans
le sol, on a intérêt à amener ces derniers (P2O5 et K2O)
à la porté des racines. Le moyen le plus simple s’offre avant l’implantation,
au moment de défoncement.
Généralement, les sols ont un faible taux de
matières organique. Un apport du fumier est nécessaire comme fumure de fond et
fumure d’entretien, dans la deuxième cas, il peut être alternée avec la culture
d’un engrais vert.
2. Après plantation :
La fertilisation azoté : l’azote est le pivot de la fumure des agrumes,
c’est l’élément dont l’insuffisance limite le plus souvent les rendements il
entre dans la composition chimique des acides aminés (protéines et enzymes),
des acides nucléiques (ADN) et des substances indispensables pour le
fonctionnement du végétal comme la chlorophylle…
Etant donnée la très grande mobilité de l’azote
dans le sol, il parait intéressant de procéder à des apports fractionnés de cet
élément et c’est aux périodes de grande activité végétative que les besoins en
azote des agrumes sont importants.
Il est raisonnable de tenir compte des
exportations par la récolte et le bois de taille, des pertes par lessivage,
volatilisation et dénitrification, de les comparer aux restitutions par l’humus
du sol ou les engrais vert enfuis et d’en déduire par différence, les quantités
qui doivent être apportées en engrais azoté.
Il faut, en outre, tenir compte de l’appel d’azote
nécessaire pour la décomposition de la matière organique apportée en automne
par le fumier.
Dans la région da valence (Espagne), les apports
annuels de 1200 kg de sulfate d’ammoniac par hectare sont couramment employés.
En Californie aussi, on s’approche de ces doses. Dans la pratique il est
difficile de déterminer de façon précise les besoins des arbres en azote. On
parle donc d’évaluation de ces besoins. Seuls le diagnostic foliaire permet
d’ajuster la fumure. Dans les sols légers, il faut faire des majorations des
quantités d’azote recommandées pour compenser les pertes. Cette majoration peut
atteindre 50 % de la quantité des exportations en azote par les fruits et le
bois de taille.
En raison
de la mobilité excessive des nitrates dans le sol et de la différence des
besoins selon les périodes d’activité végétative, le fractionnement des apports
d’azote doit être établie d’une manière rationnelle.
Le fractionnement dépend à la fois des caractères
physico-chimiques du sol et du mode de conduite de l’orangeraie. Plusieurs
auteurs adoptent le fractionnement suivant :
-
février - début mars : 50 % de N ;
-
courant mai - début juin : 25 % de N ;
-
août –septembre : 25 % de N.
La fumure des jeunes plantations :
Les doses sont calculées en grammes par arbre et
la quantité d’engrais à apporter par hectare dépend donc de la densité de
plantation de l’orangeraie.
Fertilisation azotée d’une jeune plantation
d’agrumes (gramme /arbre)
Loussert,
1989 b
On considère
en moyenne que la plantation est adulte à 10 ans et qu’elle commence à porter
des fruits à la 4 éme année. Après
la 5éme année, les productions en fruits de l’orangeraie
augmentent régulièrement. Il convient donc d’ajuster la fumure aux besoins
croissants des arbres.
L’azote
sous forme nitrique est le plus rapidement utilisé par les racines mais les
pluies printanières et les irrigations favorisent son lessivage en profondeur,
son action est donc de courte durée.
Par
ailleurs, les engrais contenant l’azote sous forme nitrique ont un effet
alcalinisant et sont recommandés pour les sols acides.
Les
engrais renfermant l’azote sous forme ammoniacale, présentent l’avantage qu’ils
sont mieux retenus par le complexe adsorbant du sol. Le risque de leur
lessivage est donc diminué et leur action sur la végétation est plus lente mais
soutenue. Ce sont en outre des engrais acidifiants employés de préférence en
sols alcalins.
La fertilisation phosphopotassique :
Rôle
de P et K :
Le
phosphore est un élément essentiel pour la physiologie végétale. Il participe à
la plupart des réactions indispensables à la vie qui demandent de
l’énergie : respiration, synthèse des glucides et des protéines.
C’est
un constituant des acides nucléiques, supports de l’heridité. Il entre aussi
dans la constitution des phospholipides des membranes cellulaires. Les rôles
multiples du phosphore s’exercent particulièrement lors des stades de
multiplication cellulaire et la formation des sucres et ses teneurs sont
particulièrement élevés dans les fruits et les graines.
Le
potassium est le principale constituant minéral des fruits des agrumes, il
intervient pour plus de 40 % des cendres. C’est un élément très mobile dans le
plante et ses migrations sont particulièrement importantes des tissus âgés vers
les tissus plus jeunes. Cela suppose qu’il participe aux processus de
prolongation et de division cellulaire.
Le
potassium joue un rôle très important en :
-
contrôlant les mécanismes d’ouverture et de fermeture des stomates, ce qui
permet une régulation de la transpiration ;
-
régulant le pH cellulaire ;
-
activant de nombreux systèmes enzymatiques, améliorant le taux de
fructification chez les agrumes.
Forme
assimilable de P et K :
Dans le
sol, le phosphore se trouve essentiellement sous forme de :
-
Phosphates de calcium sous trois formes : monocalcique (soluble dans l’eau),
bicalcique (peu soluble dans l’eau) et tricalcique (insoluble dans l’eau).
-
Phosphates d’alumine ou de fer : ils sont insolubles et se forment dans les
sols acides.
-
Phosphates organiques : intégrés dans les molécules organiques.
- Ions
ortho-Phosphates fixés par le complexe adsorbant par l’intermédiaire du
calcium.
La
plante absorbe le phosphore à partir de la solution du sol essentiellement sous
forme d’ions orthophosphate (H2PO4-) et en
quantité plus faible sous forme d’ions (HPO42-). Le
phosphore peut être très abondant dans le sol, mais une faible proportion reste
sous forme assimilable et disponible pour la plante.
Dans le
sol, le potassium se trouve sous forme de minéraux potassiques qui sont non
assimilables ou sous forme d’ions K+ libres dans la solution du sol ou fixés
sur le complexe adsorbant. Il est absorbé par la plante directement sous forme
d’ions K+.
Le
potassium adsorbé est appelé potassium échangeable et son importance dépend de la capacité
d’échange cationique du sol. Mais il peut également exister sous une forme rétrogradée
qui est moins disponible pour les plantes, car retenue par les feuillets
d’argile.
Besoin
et périodes d’apport :
L’ajustement
des apports doit tenir compte de plusieurs élémements dont notament :
-
la richesse initiale du sol en P et K assimilables ;
-
l’âge de la plantation et son niveau de production.
Fertilisation
des jeunes plantations
Lorsque
l’orangeraie a reçu une fumure de fond, avant la mise en place des arbres, les
apports de K et P seront inutiles sur la jeune plantation, et ce jusqu’à la 5 éme
année (âge d’entrée en production).
Cependant,
lorsque le sol ne présente aucune déficience en P et K, ces éléments seront
apportés régulièrement tous les ans, pour restituer au sol la quantité
exportée.
Etant
donnée qu’ils migrent lentement dans le sol,
le P et le K sont apportés à la fin de l’automne ou en hiver.
Fertilisation
des plantations adultes
Le
raisonnement de la fertilisation phosphopotassique des plantations adultes est
plus délicat. En effet les apports doivent, d’une part, compenser les
exportations par les fruits et les bois de taille. D’autre part, ils doivent
combler les pertes causées par rétrogradation, précipitation ou par lessivage
de K en sols légers.
Pour
les orangeraies adultes, la fumure phosphopotassique est apportée à la fin
d’automne, début de l’hiver. L’épandage se fait sur toute la surface du verger,
et l’enfouissement en profondeur s’effectue à l’aide d’un instrument à disques.
Toutefois, en sols légers, il est recommandé de fractionner les apports afin
d’éviter le lessivage de K.
Les oligoéléments :
Nécessaires en très faible quantité, les oligoéléments sont
indispensables pour la nutrition des citrus. En effet, ce sont des constituants
essentiels des enzymes catalyseurs des réactions métaboliques.
La déficience en l’un ou l’autre de ces éléments se répercute sur le
feuillage par des décolorations et déformations plus ou moins caractéristiques
de l’élément concerné.
Seuils de concentration en oligoéléments dans des feuilles de cycle
printanier de 4 - 6 mois issues des pousses non porteuses de fruits.
Source : Malavolta, 1989
Les principaux carences qui se manifestent le plus souvent sont :
- Le manganèse, qui est très important pour la photosynthèse, la croissance des racines, la production de sucre et la résistance aux maladies
- Le zinc, une déficience en zinc se traduit par des arbres rabougris; la taille des feuilles et du tronc est réduite
- Le fer, qui est indispensable pour les systèmes enzymatiques et pour le transport d'électrons pendant la photosynthèse.
merci pour l'article
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La maladie du vih au cours des 3 dernières années et des douleurs difficiles à manger et la toux sont des cauchemars, en particulier la première année. À ce stade, le système immunitaire est sévèrement affaibli et le risque de contracter des infections opportunistes est beaucoup plus grand. Cependant, tous les séropositifs ne développeront pas le sida. J'ai commencé à prendre des antirétroviraux pour éviter une mort prématurée, mais je croyais en Dieu qui me guérirait un jour. En tant que brevet pour le VIH, nous vous conseillons de prendre des traitements antirétroviraux pour réduire nos chances de transmission du virus à d'autres personnes, il y a quelques semaines, je suis allé à la recherche sur Internet si je pouvais obtenir des informations sur le traitement du VIH par la phytothérapie. Sur ma recherche, j'ai vu le témoignage d'une personne qui avait été guérie du VIH et qui s'appelait Achima Abelard. et un autre brevet concernant le virus de l'herpès, Tasha Moore, qui a également témoigné au sujet de ce même homme, appelé le Dr Itua Herbal Center. J'ai été ému par le témoignage et je l'ai contacté par son adresse Email.drituaherbalcenter@gmail.com OU info@drituaherbalcenter.com. Nous avons bavardé et il m'a envoyé une bouteille de médicament à base de plantes. Je l'ai bu comme il me l'avait demandé. Après l'avoir bu, il me demande de passer un test pour savoir comment j'ai mis fin à ma vie de souffrance du brevet relatif au VIH, je suis guéri et exempt d'arv. Je lui suis toujours reconnaissant Drituaherbalcenter.Voici son numéro de contact: +2348149277967 ... Il m'assure qu'il peut guérir la maladie suivante..Vers, Cancer, Herpès Virus, Hpv, Pile, Erection faible, Maladie de Lyme, Epilepsie, , Cancer de la vessie, Cancer colorectal, Cancer du sein, Cancer du rein, Leucémie, Cancer du poumon, Lymphome non hodgkinien, Cancer de la peau, Lupus, Cancer de l’utérus, Cancer de la prostate, Fibromyalgie, SLA, Hépatite, Dysme de Parkinson, Maladie de Parkinson, Maladie génétique, Fibrodysplasie, Fibrodysplasie ossifiante progressive, syndrome de toxicité de la fluoroquinolone, accident vasculaire cérébral, HPV, érection faible, inflammation du foie et des reins, stérilité masculine / féminine, maladie de l'intestin, maladie de Huntington, diabète, ...
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